Le Fujifilm X-T5 : un compagnon inattendu pour l’animalier

 

 

 

Je ne pensais pas un jour écrire ces lignes à propos d’un boîtier que l’on classe volontiers dans la catégorie “photographe de rue” ou “paysage contemplatif”.

Et pourtant, le Fujifilm X-T5 m’a surpris, séduit, et surtout accompagné là où je ne l’attendais pas : dans mes sorties animalières.

 

Un boîtier compact, mais costaud

Ce qui frappe d’emblée avec le X-T5, c’est sa compacité. Léger, discret, il se glisse dans le sac sans alourdir la marche.

Mais ne vous y trompez pas : derrière ses airs de petit reflex vintage se cache une machine redoutable, dotée d’un capteur APS-C de 40,2 MP qui restitue les détails avec une finesse étonnante.

 

Dans mes balades en forêt ou en montagne, cette légèreté m’a permis de rester mobile, réactif, et surtout de ne pas fatiguer inutilement. Un vrai plus quand on attend, parfois longtemps, le passage furtif d’un renard ou le vol d’un rapace.

 

Autofocus : précis, rapide, fiable

 

Là où j’étais sceptique, c’était sur l’autofocus. L’animalier demande une mise au point rapide, souvent en conditions de lumière difficile, avec des sujets imprévisibles. Et pourtant, le X-T5 a tenu bon.

 

 Couplé au XF 150-600mm f/5.6-8, l’AF s’est montré réactif, même sur des oiseaux en vol ou des mammifères en mouvement.

Le suivi du sujet est efficace, surtout avec les réglages personnalisés adaptés à la scène.

 

J’ai pu capturer des scènes dynamiques, comme ce milan royal en vol ou ce chevreuil surgissant d’un bosquet, avec une netteté que je n’aurais pas imaginée sur un boîtier aussi compact.

 

Une polyvalence qui inspire

 

Ce qui m’a plu, c’est que le X-T5 ne se limite pas à l’animalier. Il m’a suivi dans mes explorations de paysages, de textures, de lumières. Avec les objectifs de la série F2 notamment le 35mm f/2 et le 50mm f/2 

j’ai retrouvé ce plaisir de composer, de jouer avec les flous, de capturer l’instant avec une esthétique soignée.

 

Ces optiques légères, rapides et silencieuses s’accordent parfaitement avec le boîtier. Elles m’ont permis de passer de l’animalier à des scènes plus intimistes, plus contemplatives, sans changer de sac ni de rythme.

 

Qualité d’image : du détail et du caractère

 

Les fichiers RAW du X-T5 sont riches, profonds, texturés. Le capteur restitue les nuances de lumière avec subtilité, et les simulations de film Fujifilm ajoutent une touche créative sans trahir la réalité.

 

J’ai particulièrement apprécié la simulation “Classic Chrome” pour les ambiances forestières, et “Velvia” pour les scènes plus colorées.

Même à hauts ISO le bruit reste contenu, et les détails sont préservés. Une vraie réussite pour un capteur APS-C.

 

Voici quelques clichés réalisés avec le X-T5, visibles sur mon [album Flickr dédié : Images XT-5 

Vous y trouverez des exemples pris avec le XF 150-600mm dans des contextes variés : animalier, paysage, lumière rasante…

 

En conclusion

 

Le Fujifilm X-T5 n’est peut-être pas le premier choix auquel on pense pour l’animalier.

 Mais il m’a prouvé qu’il pouvait sortir des sentiers battus, et offrir une expérience photographique riche, fluide et inspirante.

 

Sa compacité, son autofocus performant, sa qualité d’image et sa compatibilité avec des optiques variées en font un outil polyvalent, capable de s’adapter à mon regard et à mes envies.

 

Un boîtier qui ne se contente pas d’être bon : il donne envie de photographier autrement.

 

 Le Fujifilm X-T5 inattendu!